Après la prise de la forteresse française de Louisbourg par les Britanniques, une bonne partie des habitants français et acadiens de l’île Royale (île du Cap-Breton) et de l’île Saint-Jean sont déportés en France. Environ 3 000 des 4 250 habitants de l’île Saint-Jean sont expulsés vers la France entre le 31 août et le 4 novembre. Durant la traversée de l’océan Atlantique plus de la moitié des déportés perdent la vie soit par noyade, soit de maladie. Environ 1 250 habitants évitent la déportation, la plupart se réfugiant sur le continent.